"En
ce temps là, le consumérisme avait été poussé à son paroxysme.
Le culte de l'individualité était dans chaque chaumière, dans
chaque foyer. Les jeunes se laissaient avoir par la seule phrase du
diable : "fais ce que tu veux sera ta seul loi".
Par les
médias, l'industrie du cinéma, de la musique, la mode,
l'anéantissement de la vraie culture culinaire. Par l'idéalisation
de comportements qui ne nous appartiennent pas, nous devenions imbus
de nous-même, jaloux des uns, effrayés par les autres, isolés dans
une vision du monde qui n'avait jamais été la notre.
Leur
seul arme était le mur mentale qu'ils dressaient dans nos
consciences par le biais de cadeaux empoisonnés. Et plus nous
acceptions ces cadeaux et plus nous nous isolions.
Les gens ne
communiquaient plus. Ils se montraient pour être vus, sortaient pour
voir, mais ils ne cherchaient plus la personne au-delà de son
apparence.
En ce temps là, jamais le monde n'avait été aussi
intimement lié. Paradoxalement, avec l’avènement de ce que nous
nommions les réseaux sociaux, jamais l'homme n'avait été aussi
prisonnier d'écrans de toute taille, téléphones, télévisions,
panneaux publicitaires, etc...
Le plus triste était le changement
radicale des définitions des mécanismes sociaux essentiels tels que
l'amitié, l'amour, l'engagement, l’empathie. La morale se
dissipait peu à peu. A tel point que nous devenions indifférents à
la souffrance de nos frères.
Les familles se déchiraient, les amis
se séparaient, les couples se formaient pour se trahir.
En
ce temps là, les pervers devenaient les exemples de la vertu et les
vertueux étaient rendus fous ou pervers. Les maladies rongeaient le
monde et le monde ne voulait pas voir d'où venaient ces maladies.
Pourtant, en ce temps là, des voix commençaient à s’élever, des
mouvements commençaient à naître. D'abord de façon chaotique et
maladroite mais la révolution requiert un apprentissage dans le
sacrifice et la douleur.
Et plus ces mouvements prenaient de l’importance, plus les attaques des puissants révélaient au monde la vrai nature de ceux qui nous ont déjà trop dirigés.
D'abord indifférente, la masse pris conscience de son vrai pouvoir et chacun prit conscience de l'autre.
Mais les puissants n'étaient pas prêts à laisser leur place.
Et plus ces mouvements prenaient de l’importance, plus les attaques des puissants révélaient au monde la vrai nature de ceux qui nous ont déjà trop dirigés.
D'abord indifférente, la masse pris conscience de son vrai pouvoir et chacun prit conscience de l'autre.
Mais les puissants n'étaient pas prêts à laisser leur place.
Le bon combat ne faisait que commencer..."
I.L